Plomb typographique
Le plomb typographique est l'alliage utilisé pour la fabrication des caractères d'imprimerie depuis l'époque de Gutenberg.
Le plomb typographique est l'alliage utilisé pour la fabrication des caractères d'imprimerie depuis l'époque de Gutenberg.
Composition
Le plomb est un métal particulièrement tendre, qui ne supporterait pas la pression d'une presse typographique. Aussi y ajoute-t-on de l'antimoine, afin d'obtenir un alliage plus dur. Le mélange du plomb et de l'antimoine étant impossible, les deux éléments sont immiscibles, il faut en rajouter un troisième, l'étain. Mal dosé, le caractère typographique peut rétrécir en refroidissant.
Le plomb typographique est par conséquent un alliage de plomb, d'étain et d'antimoine. C'est Gutenberg qui a mis au point cet alliage, qui n'a quasiment pas été modifié au cours des siècles d'usage de la typographie.
Les proportions fluctuent d'une source à l'autre, mais il y a le plus souvent à peu près 70% de Pb (Plomb), 25% de Sb (Antimoine) et 5% de Sn (Étain).
Usage
Le plomb typographique fut utilisé de 1450 (l'époque de Gutenberg) à la fin du XXe siècle, non seulement par les fonderies de caractères mais également par les ateliers d'imprimerie utilisant des machines linotype ou monotype. Le métal était apporté sous forme de gros lingots nommés saumons.
Le plomb provoque le saturnisme, reconnu comme la première maladie professionnelle. À la fin du XXe siècle, l'édition est passée à la photocomposition puis à la PAO, et actuellement la typographie au plomb se fait particulièrement rare en Occident.
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