Papier couché
Le papier ou carton couché est un papier ou carton dont la surface est recouverte d'une ou plusieurs couches le plus souvent constituées de produits minéraux en mélange avec des liants et des produits d'addition divers.
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Le papier ou carton couché est un papier ou carton dont la surface est recouverte d'une ou plusieurs couches le plus souvent constituées de produits minéraux (pigments) en mélange avec des liants et des produits d'addition divers.
Quelque 40 % des papiers impression-écriture et près de 50 % des cartons sont couchés. L'opération de couchage consiste à déposer sur une ou sur les deux faces d'une feuille de papier ou de carton — nommée support — un enduit à base de pigments fins. L'objectif de cette opération est de permettre une meilleure reproduction des impressions en transformant la surface rugueuse et macroporeuse du papier en une face unie et microporeuse et de perfectionner la blancheur du papier ou du carton, son aspect (brillant, par exemple), son toucher.
La couche, fréquemment nommée sauce de couchage, se compose :
- de 80 à 92 % de pigments fins (inférieurs à 2 micromètres),
- de 8 à 20 % d'adhésifs,
- de quelques produits auxiliaires, dont la fonction est de perfectionner les propriétés rhéologiques de la sauce et de conférer aussi des caractéristiques spécifiques au papier.
Classification des supports couchés
On en distingue trois catégories, dont les définitions sont données, en France, par la norme NF Q 26-001.
- Couchés minces ( (en) : Light Weight Coated ou LWC) : couchés de grammage inférieur ou égal à 72 g/m2 et dont le poids de couche par face est inférieur à 10 g/m2. On rencontre actuellement aussi le terme couchés ultra-minces (ULWC). II s'agit de couchés de 40 à 52 g/m2 dont le poids de couche par face se situe entre 5 et 7 g/m2.
- Couchés modernes : couchés de grammage supérieur à 72 g/m2 et dont le poids de couche par face est compris entre 10 et 18 g/m2.
- Couchés classiques : couchés de grammage supérieur à 72 g/m2 et dont le poids de couche par face est le plus souvent supérieur à 18 g/m2.
À partir d'un grammage de 224 g/m2, on parle fréquemment, pour ce dernier type, de "carte couchée".
Dans chaque type, les tolérances marchandes sur le grammage sont ± 5 % jusqu'à 160 g/m2, ± 6 % au-delà.
Composition fibreuse - mode d'impression - aspect de surface
Chaque type peut se subdiviser :
- Pour la composition fibreuse, en papier couché - avec bois - avec peu de bois - sans bois.
- Pour le mode d'impression, en papier couché - typo - hélio - offset - roto-offset.
- Pour l'aspect de surface, en papier couché - mat - semi-mat - brillant.
Les papiers couchés sont le plus souvent choisis pour leur meilleur aspect et leurs excellentes qualités d'impression. Ils sont utilisés pour imprimer des catalogues de vente par correspondance, des éditions publicitaires, des emballages, des étiquettes, etc.
Les cartons couchés
Le terme carton s'applique aux supports de grammage supérieur à 224 g/m2. Dans le cas des cartons, dont la fonction principale est l'emballage, la couche est toujours appliquée sur une seule face.
Le support
Le support revêt une importance essentielle car, si sa qualité n'est pas totalement idéale, il sera impossible de fabriquer un papier couché valable, quelle que soit la qualité de la sauce ou la façon de l'étaler. Les principales caractéristiques d'un support de couche sont les suivantes :
- il doit être particulièrement solide, car la couche, qui est en particulier constituée de charges minérales, n'a qu'une particulièrement faible solidité intrinsèque et va diminuer les caractéristiques mécaniques du produit fini et , surtout, la longueur de rupture, l'éclatement, le déchirement, la cohésion interne, etc. Or, lors de son utilisation finale, le papier couché doit résister aux impressions successives, pliage, brochage, reliure;
- le support de couche doit être apte à recevoir la couche dans de bonnes conditions; la porosité du papier (nombre et dimension des pores), le lissé de la surface (une surface lisse prend moins de couche), la mouillabilité plus ou moins grande de la surface par l'eau (fréquemment liée au collage) sont des facteurs importants de l'adaptation d'un papier à son rôle de support de couche;
- le support doit être «bien fait» et particulièrement régulier, être propre, avoir une surface fine et un bon épair. En effet, toute défectuosité comme une marque de toile, une marque de feutre, des bûchettes de pâte mécanique, des paquets de fibres dus à une pâte mal désintégrée, des trous de mousse se reproduira de façon plus ou moindre dans le papier couché et contribuera à diminuer son imprimabilité.
Les pigments
En général, on nomme charges les matières minérales incorporées dans la masse fibreuse et on nomme pigments les mêmes matières déposées à la surface du papier support pour obtenir le papier couché. II s'agit fréquemment des mêmes produits, mais les pigments doivent être plus fins, plus propres et sont le plus souvent plus blancs, mais également plus chers.
La finesse facilite :
- le pouvoir couvrant de la couche,
- l'opacité du papier couché,
- la blancheur par une meilleure diffusion de la lumière,
- le brillant, en particulier après calandrage,
- une meilleure imprimabilité.
La forme des particules joue aussi un rôle important : le kaolin, sous forme de plaquettes hexagonales, couvre mieux que les aiguilles allongées de certains carbonates de calcium et confèrent plus de brillant.
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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 11/12/2010.
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